Poème :17 novembre 2015
Le 17 novembre 2015 La nuit tombe et les nuages ombrés tournoient Au-dessus de mes pas précipités Par la violence du vent Peut-être avons-nous manqué A notre devoir Le plus élémentaire En refusant de prendre la vie A bras le corps En gardant le silence Devant les mots insensés distillés Au compte-goutte Dans les flots de l‘indifférence Et du consumérisme menaçant Aurions-nous pu endiguer Cette vague qui nous cerne nous enserre nous étouffe et nous assassine nous laissant Frappés de stupeur Saurons-nous lutter pour une liberté Que nous imaginions pérenne Les nuages guerriers Éclatent dans le ciel